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Melancholia Divina

15 décembre 2013

Le retour du néant

Et bien, que s'est il passé dans la fosse à purain qu'est le monde depuis la dernière fois que je suis passée sur ce blog?

A vrai dire, toujours les mêmes choses, alors à quoi bon en parler? Une nouvelle guerre? De nouvelles idoles? Au final tout n'est que recommencement. J'en suis toujours au même point, l'humanité en est toujours au même point, nous avons erré mais au final nous ne nous sommes pas trouvés. 

Oh, si, j'ai perdu ma plume. Les mots sont toujours aussi durs mais ils ne sont plus aussi beaux.

Quelle ironie que celle devant laquelle je me trouve, à ne pas pouvoir écrire 5 pages sur comment je suis devenue étudiante en sociologie, et voilà que je ponds ma prose comme une rivière coule dans les montagnes! Ils glissent comme des perles le long d'un chapelet, ils n'ont pas vocation à vouloir dire quelque chose, mais à coucher brut mon mal être. Je sais bien "Pour sa luxure" n'a pas vocation à être lu. Il est là quand j'ai besoin de m'écouter penser. 

 

Dans 18 jours, je pars m'éxiler dans le grand froid. Est-ce une bonne idée? Une personne comme moi ne devrait pas se retrouver seule dans un pays où le suicide est un sport collectif. Peut être mon inconscient essaye t'il de me dire quelque chose, je sais qu'en partant je cherche à me trouver, je cherche à revivre un bonheur éphémère. Je repense à ces jours passés loin de mon quotidien où tout fût si différent, où tout était si beau, si doux. Je me suis laissée aller à un aveuglement qui me coutera probablement cher, mais devrais-je me flageller de me raccrocher à ses quelques jours de bonheur intense? La nouveauté, la sensualité, la découverte, l'inconnu...Bonheur ou Désillusions?Ce blog se transformera peut être en un carnet de voyage, là où je tenterais de coucher la beauté des choses. Je pars en voyage initiatique pour tenter de me trouver, me plonger dans la poudreuse et tenter de calmer le feu sous la glace.  L'avenir me le dira...

Ce blog se transformera peut être en un carnet de voyage, là où je tenterais de coucher la beauté des choses. Je pars en voyage initiatique pour tenter de me trouver, me plonger dans la poudreuse et tenter de calmer le feu sous la glace. 

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2 août 2012

02:00

"Ve te faire foutre"

 

1. Déni: le malade refuse sa mort. Il exige que son existence continue comme avant. Il parle de son retour à la maison après sa guérison.

 

2. Colère: révolte. Il importe de désigner un coupable.

 

3. Marchandage : il demande un répit. Au médecin, au destin, à Dieu. Il se fixe des dates : « Je veux vivre jusqu’à Noël... »

 

4. Dépression: toute énergie disparaît. Impression de renoncement. Il cesse de se battre.

 

5. Acceptation: dans les unités de soins palliatifs, celui qui va partir réclame alors les plus beaux tableaux, les plus belles musiques.


Il y a peu, j'ai accepté la nature de ce que j'étais.Je ne l'approuvais pas mais je l'acceptais. La grande différence était que je n'approuvais pas et qu'en plus je ne l'acceptais  pas.


Parfois, vouloir changer les choses et essayer de les changer ne mènera à rien, alors le mieux est d'accepter ces choses. Dans mon cas c'est accepter d'être possessive, obssédée, obssessionnelle, complexée, passionnée, bref totallement tarée au point de tout détruire, folle au point de ne trouver la survie que dans la haine de moi, des autres, et de la haine des autres envers moi. J'ai compris que ne pouvais plus rien y faire, quand j'eu cru que tout irait bien, que enfin l'acceptation de moi voulait dire accepter d'être différente mais pas "cassée", j'ai fini par comprendre que j'allais devoir accepter bien plus que je ne le pensais: non je ne suis pas un être attentionné, non je ne suis pas altruiste, non je ne suis pas digne, je suis en réalité un être puissemment dysfonctionnel et dégueulasse dans sa façon d'être et de penser, je suis une raclure manipulatrice, une connasse égocentrique, une chaudasse hypocrite et une putain de sociopathe qui n'aspire qu'à voir le monde brûler.

Suis-je toujours fautive des torts dont je m'accable? Peut être bien que oui ou peut être bien que non, mais je crois bien que je mérite ce qui m'arrive en général, au moins pour ne pas avoir été honnête avec moi même et les autres.

Je mérite la solitude qui m'entoure et je l'ai cherché, le monde ne tourne pas autour de moi, les choses ne finissent pas bien en général, l'accepter c'est accepter le sens de la vie, accepter ou non ce que l'on est et finir par vivre avec car c'est là notre salvation.


Je le sais maintenant, je suis profondément brûlée, mais je n'ai plus l'envie ni la force de vouloir changer les choses alors j'accepte.

22 juin 2012

Je suis peut être faible, mais d'en bas je vois les fêlures que vous voulez cacher.

A une soirée. Je le trouvais arrogant. Tout de suite je l'ai détesté pour ça. 

Toutes les autres fois il a été arrogant, je le détestais toujours plus pour ça.

Un jour où il décida de noyer sa peine il vint me demander pourquoi je ne l'aimais pas.

Je lui ai répondu que je ne l'aimais pas parce que lui ne s'aimait pas  et que c'est pour ça qu'il voulait être aimé par tout le monde.

Depuis ce jour je ne l'aime toujours pas, mais au moins je sais qu'il est humain.

 

Nous voulons tellement êtres forts que nous oublions que nous sommes justes des êtres de chair et de sang que l'évolution n'aurait pas du doter d'une conscience.

 

22 juin 2012

"Etre un enculé est devenu tellement courant que ça devrait être inscrit dans la Constitution"

Je marche, je vois, je sens,et ce que je constate ne me plait pas: être un enculé est devenu l'accomplissement de l'individu moderne. Sans me tromper , je dirais que cela tiens de notre mode de vie, des "valeurs" qui découlent de ce monde moderne où l'accumulation est le but de nos existences: on accumule (beaucoup) de biens, on accumule même les gens, et on se vautre non pas dans dans ce que l'on a mais dans le sentiment que nous procure l'accumulation comme des porcs dans la boue.

On finit donc par se rencentrer sur nous mêmes et ne plus faire preuve d'un minimum d'empathie: blesser les autres est un sport, et beaucoup concourent. En société, on se comporte mal parce qu'on considère que les autres ne comptent que pour arriver à nos fins.

Et puis, on cherche à exister aussi. Nous sommes tellement nombreux mais nous avons tellement été élevés dans l'idée que nous sommes uniques que quand on comprend que nul n'est irremplaçable, c'est la course à "l'individualité".On court après ce qui peut nous rendre unique. Accéder en haut de l'échelle où ils sont si peu nombreux, ou bien on table sur l'apparence. Et si au final on n'a rien? Il nous reste la trangression. comporte toi comme la plus adorable des personne (anonyme) et tout le monde t'oubliera. Mais comporte toi comme le pire des salaud (anonyme) et on parlera de ton oeuvre, en tout cas jusqu'à ce que ceux qui t'on connu meurent.Certains n'existent que par la trangression car elle est si accessible, parce que on cherche à chambouler notre époque, mais tout semble avoir été fait, alors on va toujours plus loin. Et c'est là un des drames de notre époque, vouloir toujours aller plus loin pour exister.

22 juin 2012

Ce que je lis...

Pour faire croire que je suis cultivée, car ce que la société pense de moi est important, je te fait par de ma lecture du moment (qui dure depuis au moins 3 moins parce que je joue à Diablo 3 comme une grosse truie)

 

loli

 

Ce mec est un enfoiré. Il te dit comment il a kidnappé sa belle fille pour se la taper pendant un an non-stop. Et le pire c'est qu'il l'écrit bien ce salaud. Tellement bon que Polanski doit  être encore en train de bander.

 

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22 juin 2012

12h23

Tout le monde (ou presque) cherche un but à son existence.

Le mien, c'est de ne pas en avoir, c'est de me laisser aller à la vacuité des découvertes aléatoires (ou non)

que me procura mon passage sur cette Terre.

22 juin 2012

Le spleen de l'occidental

Hier je lisais ce CM de Sociologie, qui essayait d'expliquer pourquoi les adolescents américains étaient sujets à des dépressions et des comportements autodestructeurs. Je me suis dit que dans adolescent américain je pouvais regrouper adolescent occidental tout court: déprimes, questionnements existentiels, aller toujours plus vite, plus fort, plus loin, se brûler les ailes pour se prouver quelque chose et finir désabusé avant d'avoir la capacité de comprendre le Monde.

La sociologue qui s'est attelée à cette lourde tâche se demandait si ces comportements survenaient naturellement à l'adolescence quelque soit la culture. Pour cela, elle a choisi de comparer le petit con l'adolescent américain avec l'adolescent des îles Samoa: il se trouve que ce dernier ne connait pas et ne connaitra pas ces comportements au long de sa vie,du au fait que son avenir est tout tracé: il nait dans une communauté, il mourra dedans, et n'aura pas à subir la pression que nous subissons en matière d'expectations socio-économiques (ou tout ce que vous voudrez). 

Nos maux, viendraient donc du trop de possibilités qui s'offrent à nous: parce que nous avons trop de chemins possibles, nous pétons les plombs.Nous sommes perdus dans un trop grand ensemble dans lequel soit nous nous sentons trop petit ou au contraire nous n'arrivons pas pour certains à mesurer les limites de la réalité.

Que pouvons nous y faire, partir s'exiler dans une tribu? Se recentrer sur l'essentiel? Se demander quelles sont les origines de nos déprimes et si elles valent le coup? 

Nous pensons que cet adolescent Samoan n'a pas de chance car il n'a pas toutes ces choses que nous avons (aussi bien matérielles que "spirituelles"), 

Mais qui est vraiment prisonnier? Celui qui passera sa vie sans se soucier de toutes ces énormités que nous apportent le monde moderne, ou celui qui aura passé sa vie à se poser toutes ces questions et essayer de fuir sa réalité?

 PS: J'emmerde Françoise Dolto. Je l'emmerde elle et ses principes d'éducation à la con. On commence par l'enfant roi et ça fini par croire qu'il est le roi du Monde.

Pour votre gouverne, j'écoute en ce moment le groupe "30 000 Monkies". Et ils poutrent.

11 juin 2012

01:04

Je suis née, et j'ai toujours vécu entre 4 murs;

c'est pourquoi lorsque surviendra ma mort

je sais que pour la première fois je serais libre.

 

11 juin 2012

I put a spell on you, cause you're mine...

"Pourquoi monsieur Anderson ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi tout ça ?
Pourquoi vous relever ?
Pourquoi vous battre ?
Croyez-vous que vous battez pour atteindre un but plus important à vos yeux que votre survie ? Voudriez-vous me dire ce que c’est ? Le savez-vous seulement ?
Est-ce la liberté ou bien la vérité ? C’est peut-être la paix ; c’est l’amour si ça se trouve !
Illusions, monsieur Anderson, hallucinations !
Inventions fugaces d’un minable esprit humain dans une tentative désespérée de justifier une existence sans le  moindre but, une vie absurde, des vies toutes aussi artificielles que la matrice elle-même ; mais je reconnais que seul l’esprit humain a pu inventer l’amour, insipide et inerte !"

Psychobsessionnelle-possesive-collectionnieuse libre et enfermée, aime de loin et de près, pasionnée et déchirée, passionnée et libidineuse,détestée-cachée-reniée-exhibée,enfermée et frustrée,folieobssessionsexeamourpassionfoliedestruction.

Seuls les salopards et les salopes aiment,nous n'existons que pour leur passion.

 

11 juin 2012

00:47

Ce soir, comme tout les soirs, je suis confuse.

Je ne sais pas où je vais, et puis même si, je ne sais pas comment avancer tout court. Ce que je devrais faire de ma vie, ce que j'ai envie de faire de ma vie. La vérité est bien plus rude: je ne veux rien faire de ma vie.

Ou en fait si, je voudrais tout faire, mais je n'en ai pas la force.

Je voudrais réussir à être détachée de tout ce qui me rend triste et savoir saisir à bras le corps ce qui devrait me rendre forte.Je me débats, je mets de grands coups de pieds, je m'agite de toutes mes forces pour ne pas laisser les ténèbres m'absorber, et puis, las d'avoir lutté, je dérive.

Et je me noie.

Je reste donc là, à caresser le le fond du gouffre comme un vieil ami qui me fait du mal, mais dont je ne peux me passer au final. Je ne suis capable de rien, et la noirceur qui habite le trou béant de ma tristesse me comprend, elle m'enveloppe, me berce jusqu'à la léthargie et me dit que je serais à jamais sienne. Elle est si rassurante,et il est si facile de ne pas lutter.

D'ailleurs de lutter je suis fatiguée, de vouloir atteindre la surface je n'ai plus la force, et de me noyer est ma seule issue.

 

 

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